Azure Devops – Pull Request (part 2)

Cet article est la suite de https://reactor.fr/azure-devops-pull-request/ On avait créé des règles de branche sur la master : interdiction d’effacer cette branche pas de git push direct sur cette branche règle de Pull Request (light) Ceci nous permet de sécuriser la branche master. Faisons de même avec la branche develop. Rappels Git Flow On a vu la PR develop –> master.  Maintenant, on va ajouter une PR sur chaque commit vers la branche develop. Si on applique Git Flow, on aura une branche feature qui devra à un moment livrer son contenu sur la develop.  La PR intervient à ce moment.  Règle de branche develop sur Azure Devops On va donc fairre un clic sur le menu de la ligne représentant la branche develop dans Repos – Branches, puis on sélection "Branch Policies" Pour la branch dévelop, j’ai rajouté plus de contraintes que la master. En effet je veux qu’en premier lieu chaque commit sur la branch dévelop corresponde à un work item. Ensuite si il y a une intervention d’un reviewer, celle ci doit être résolut par un commentaire. Dans la pratique ça peut simplement être une question qui ne demande pas vraiment d’intervention. Mais ça peut aller jusqu’à ce que le reviewer demande un refacto voir refuse carrément le code (c’est rare…) Je limite aussi le type de merge afin d’avoir un historique lisible et en cohérence avec la branche master. Ensuite j’ajoute une règle de build. Je sélectionne une nouvelle Pipeline que je viens de juste de crée : pool: vmImage: ubuntu-latest variables: buildConfiguration: ‘Release’ projectBlazorWasmServer: ‘src/BlazorDemo/BlazorDemo/Server/BlazorDemo.Server.csproj’ steps: # Publish Blazor Demo Server – task: DotNetCoreCLI@2 displayName: Publish inputs: command: publish publishWebProjects: false projects: ‘$(projectBlazorWasmServer)’ arguments: ‘–configuration $(buildConfiguration) –output $(build.artifactstagingdirectory)’ zipAfterPublish: false modifyOutputPath: false La seule différence avec l’autre pipeline de build, c’est que je ne précise pas le trigger. En effet, je ne connais pas le nom de la branche feature. Donc par défault ce sera la source de la PR concernée. Mise en situation Mon tech lead m’a affecté une tâche. On va aller la créer pour la simuler, normalement elle est déjà existante : Je suis développeur, je dois donc créer une branche si elle n’existe pas déjà. Sut mon terminal je tape : git checkout -b feat/LoginPage Je développe, quand j’ai fini : git add . git commit -m « mon travail sur la page login » git push –set-upstream origin feat/LoginPage Je peux bien évidement avoir plusieurs commit et/ou avoir d’autre commit d’autre développeurs. D’ailleurs (si vous avez les droits) n’importe qui peut aller voir ce qu’il se passe sur cette branche depuis Azure Devops : La Pull Request feat -> develop Azure Devops sait qu’une branche feat/LoginPage est en cours et vous propose directement de choisir celle ci et de créer une pull request à partir de celle ci. Dans mon cas j’ai eu ceci : C’était pas voulu, mais j’ai eu la surprise de voir que j’ai un conflit de merge. Et c’est finalement un point intéressant à montrer.  J’ai pas récupéré la branche develop dans mon dev sur ma branche feature. Et honnetement ça arrive TOUT LE TEMPS.  Normal, qq a pu entre temps livrer qq chose sur la branche develop. Il faut donc s’assurer que ce nouveau code s’intègre au mien. Il faut alors lancer toute une série de commandes git: git checkout develop git pull git checkout feat/LoginPage git rebase develop git pull git push Explication : on change de branche pour aller sur develop. On récupère la dernière version de cette branche. On re bascule sur notre branche feat. On applique ces nouveautés (rebase permet de garder un historique chronlogique en mettant nos modifs après celle de develop). A ce stade on est iso en local. Faut faire un pull pour que ça lance un merge automatique (ca met au carré le repo local et le distant et prépare au push) Et enfin on push sur le repo distant.   Maintenant on retourne sur Azure devops : Ya plus de conflit ! 🙂 si on regarde de plus prêt Il ne reste plus qu’à associer notre PR à un Work Item : Ce qui résoud le problème : On peut valider le PR : Ceci effacera la branche feat/LoginPage Au final : Conclusion Pourquoi c’est génial ? C’est vrai qu’avant on publiait directement sur develop et tout allait bien. Et vous avez pas tort. Chacun travail comme il le souhaite.  Avec cette façon de faire, vous allez prendre un petit plus de temps à faire un "peu de paprasse". Mais on a un suivi très intéressant sur chaque étape de la construction de morceau d’application. Tout est lié, et tout le monde peu savoir ce qu’il se passe. Qui travaille sur quoi et quand. Attention, faut pas le voir comme un outil de flicage, mais plutot un outil d’orchestration dans une équipe logiciel.  L’élément que j’ai peu évoqué ici, et qui est relié à a chaque PR c’est le board. Le Board permet de suivre des work items de plusieurs types : Chacun s’organise comme il veut. On peut créer autant de work item que l’on veut et utiliser scrum ou kanban Le développeur se focalise sur sa feature et traite de bout en bout celle ci (jusqu’à la branche develop) Le tech lead suit tout ça. A chaque fin de sprint, ou quand il le souhaite, il peut faire une release. Le product owner est au courant des évolutions de son app.  Azure Devops est vraiment un super outil.  Et j’ai pas fait le tour de toutes ses possibilités.

Azure Devops – Pull Request

Dans mon dernier article, j’ai introduis Git Flow avec un exemple, la naissance d’une application.  A un moment, je raconte l’évolution de l’équipe de dev et de leur organisation autour du code source. On y parle de Pull Request.  La PR est une procédure de validation d’un ensemble de commits regroupés dans une branche feature (quand on applique Git Flow). On peut aussi appliquer une PR de la branche develop vers master. C’est ce qu’on appelle une "release".  Chacun ayant ses stratégies, je vous propose la mienne, qui va bien pour un petit/moyen projet :  Situation J’ai 2 branches principales : master. A considérer comme la branche release car c’est ce code qui part en prod. develop. Son code part en staging. Ca sert aux dev pour voir le résultat de leur travail sans influencer la prod. Quand j’estime que la branche develop a quelque chose d’intéressant, je pousse le code vers la master (merge).  Cette action est réalisé via une Pull Request depuis Azure Devops. Je ne fais aucune manipulation git. Tout ce passe sur Azure Devops. D’ailleurs j’ai interdit toute manipulation de la branche master en dehors d’une PR. Voyons voir comment faire cela : Règle de branche master Sur Azure Devops, il faut se rendre sur l’onglet "Repos" puis "Branches" : Cliquez sur le bouton à droite de la branche master, ce qui ouvre un menu. Cliquez sur Branch Policies. Nous y voila, si on lit la première ligne, elle nous dit que si une seule des options est cochée, alors la branche ne peut pas être effacée et toute modification devra passer par une PR. Quelque part, je pourrais m’arréter la car c’est tout ce dont j’ai besoin. Mais on va voir qu’il y a quelques options bien intéressantes : Require a minimum number of reviewers. J’ai une équipe de 1 dev, moi. donc je vais m’auto évalué, ça n’a pas de sens. Je n’ai pas coché cette case. Mais c’est intéressant dès lors qu’on valide par un second dev (lead tech pour la master).  – Check for linked work items. Cette option est intéressante dès lors que l’on travaille avec un backlog. Ce qui n’est pas mon cas pour ce projet "demo". Mais c’est conseillé. En effet, vous allez améliorer chaque PR avec un "work item" qui sera donné par votre product owner ou votre tech lead. C’est hyper quali de faire ça. Surtout intéressante depuis une branche feature vers la develop. Ici depuis la branche develop vers la master, on aurait plus un ensemble de feature. A voir avec les types de work item. Si ca se trouve ça peut coller.  Check for comment resolution option pas obligatoire. Si coché, cela force à valider tout commentaire dans le code. On le verra plus tard, mais si un reviewer constate un manquement, une erreur ou une objection dans le code, il le signifie par un "commentaire". Si celui ci n’est pas "résolut", alors on peut pas valider la PR. A tester avec votre équipe. La encore, c’est intéressant pour une PR vers la branche develop  Limit merge types cette option permet de laisser le choix lorsque la PR est validé, de choisir le type de merge que l’on souhaite appliquer à la branche cible. Pour mon cas, je ne laisse pas le choix, j’impose un squash merge. La encore, c’est les goûts et les couleurs. It’s up to you. Je pense qu’un article entier peut y être consacré. On en discute encore dans l’équipe où je bosse…  On va maintenant rajouter des règles de build : On ajoute une règle qui impose qu’un build s’execute correctement. Pour cela on doit construire une pipeline de build. Si la branche develop ne build pas, alors on ne fait pas le merge. Pour ma part, le build est un publish. Ce qui revient a peu prêt au même (un publish est un build + génération des fichiers statics web dans le cas d’une app Blazor WASM).  Ma première Pull Request On va tester tout ça. On va dans Repos – Pull request Cliquez sur New pull request : Il faut choisir sa source et sa destination, pour nous, develop –> master Notez que j’ai juste mis un titre. On peut ajouter des reviewers et bien sûr un work item. Tout ca on le verra dans une pull request de type feature –> develop. Cliquez sur Create. Voici ce qui se passe : Première chose, on a un élément requis qui doit se lancer. Celui ci c’est notre "règle de build" écrite juste avant.  Notez aussi qu’il y a un check "No merge conflict". Ce qui permet de vérifier en amont qu’on a pas foiré un merge/rebase malencontreux.  Si on attends qq secondes : On voit notre pipeline qui se lance et qui passe au vert si notre publish est ok.  En haut a droite on a un bouton approve qui va concerner des validations "humaines". Tout est vert. On a un pre-merge ok. Un build ok. Pas de reviewer, et pas d’autre règle (j’ai volontairement fait en sorte que ce soit pas trop compliqué pour cet exemple)  Si on clic sur Complete On a un message qui veut supprimer develop. On veut pas. Surtout pas. D’ailleurs on fera en sorte par la suite de rendre develop ineffacable.  Le squash commit est l’unique option, comme indiqué dans les règles de la branche master que l’on vient de définir. On peut si on veut rajouter un commentaire personalisé de commit.   On clique sur Complete merge, quand il est fini, on a cette info : Et si on vérifie nos pipeline, notre DEPLOY master to prod est lancée ! On vient d’automatiser notre branche master. Elle est sécurisée (personne hormis une PR peut la modifier). Elle est tracable et on peut échanger via une interface web sur une operation qui d’habitude se passe en ligne de commande dans un coin.  De plus en rajoutant une seconde pipeline, lorsque la PR est validé puis mergé, on a un deploy automatique vers la prod.…

Azure Devops Pipeline (CI/CD) – Relancer les services

Services Debian systemctl Suite à mon dernier article, j’ai été confronté à un problème que j’ai mis longtemps à identifier. Lorsque je mets à jour mon site web, mettons celui du staging avec une nouvelle publication, je modifie les fichiers à la racine du projet, c’est à dire var/etc/www/staging.blazordemo.reactor.fr/ dans mon cas. Pour ma part j’applique une politique du "j’effface tout" et "j’upload tout". Pas de remplacement de fichier. C’est plus long mais je suis certain qu’il y a pas un mauvais fichier en ligne.  Hormis des pb de cache ou de rafraichissement, mon site web est bien à jour.  Mais pas mon service Kernel. En tout cas sur linux Nginx, lorsque je rajoute par exemple un controler "api/plateform" coté serveur, si je ne relance pas mon service avec les commandes suivantes : sudo systemctl stop kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl start kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl status kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service mon api « plateform » ne sera pas accessible. En tapant ces commandes, l’api est accessible. Il serait bon d’inclure cela dans la pipeline, histoire qu’on est rien à faire à la main à chaque run de pipeline si le code c# est modifié coté serveur. Pour cela, il suffit de rajouter ces lignes : – task: SSH@0 displayName: ‘Restart Kestrel Service’ inputs: sshEndpoint: ‘SSH to Ikoula’ runOptions: ‘commands’ commands: | sudo systemctl stop kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl start kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl status kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service readyTimeout: ‘20000’ Ca donne ça dans les ‘logs’ des jobs de l’execution du pipeline :

Azure Devops Pipeline (CI/CD) – Environnement

Problème du dernier post Je me suis bien pris la tête sur le dernier billet au sujet d’un nouveau problème qui est apparu lorsque j’ai voulu diviser mon site web en 2, une partie staging et une partie prod. Ca pourrait tout aussi bien être "preprod", "recette" etc… Avant j’avais qu’un seul site web: blazordemo.reactor.fr. Celui ci a sa config Nginx et son service systemd qui fait tourner Kernel via un proxy sur le port 7777. (voir article ) J’en ai créé un nouveau "staging.blazordemo.reactor.fr".  L’idée est de faire comme les pros, un site web de "staging" et un de "prod".  dev : locale, tambouille de developeur, avec une base de données crado, des machins bricolés, des trucs à jours ou pas… staging:  distante, même environnement que la prod (meme serveur de base de données, même OS, même TOUT, sauf les données qui sont normalement copiés et anonymisés dans le meilleurs des mondes) prod: distante, le site qu’on update le vendredi soir 🙂 Donc j’ai crée "staging.blazordemo.reactor.fr". Sauf que j’ai pas modifié mon service qui fait tourner Kestrel via proxy sur port 7777.  Et j’ai mis un temps fou à m’en apercevoir. (j’ai été jusqu’a faire un gros delete de mon repertoire www. Nginx continuait à me servir un beau site web… même après un reboot. car le service était le meme…) Donc il me faut 2 services… Un de staging, l’autre de prod. Le tout sur un port proxy différent bien évidement.  Bien entendu, ce problème n’existe pas si le staging et la prod ne sont pas sur le meme serveur, ce qui est TRES recommandé. Cependant, je trouve l’exercice intéressant car il pousse dans les retranchements et force à de bonnes pratiques. Mon ancienne technique Dans le projet Blazor Server, dans Program.cs j’ajoutais ceci  Une ligne de compilation conditionnelle qui me changait le port si on était en release (ce que je considèrais comme mon unique prod).  Je pourrais ajouter une condition STAGING avec un port 7776 et m’en servir pour la version staging. A mon sens une directive de compilation n’a rien a voir avec les environnements, je veux dire c’est liés, mais c’est pas son but de définir du paramétrage de port…  Je pense qu’on peut faire mieux, avec les fichiers de conf appsettings.js. Créeons deux autres fichiers de config, un pour la prod et l’autre pour le staging. Normalement vous avez déjà par défaut un fichier appsettings.Development.json launchSettings.json Si vous travaillez avec Visual Studio ou VS Code vous devez savoir que vous avez des options de lancement de votre app qui sont configurable dans le fichier Properties/launchSettings.json Encore un fichier de config qui sème le doute… { « iisSettings »: { « windowsAuthentication »: false, « anonymousAuthentication »: true, « iisExpress »: { « applicationUrl »: « http://localhost:54778 », « sslPort »: 44382 } }, « profiles »: { « BlazorDemo.Server »: { « commandName »: « Project », « dotnetRunMessages »: true, « launchBrowser »: true, « inspectUri »: « {wsProtocol}://{url.hostname}:{url.port}/_framework/debug/ws-proxy?browser={browserInspectUri} », « applicationUrl »: « https://localhost:7249;http://localhost:5249 », « environmentVariables »: { « ASPNETCORE_ENVIRONMENT »: « Development » } }, « IIS Express »: { « commandName »: « IISExpress », « launchBrowser »: true, « inspectUri »: « {wsProtocol}://{url.hostname}:{url.port}/_framework/debug/ws-proxy?browser={browserInspectUri} », « environmentVariables »: { « ASPNETCORE_ENVIRONMENT »: « Development » } } } } Comme on peut le voir dans la section "profiles", je peux lancer mon app soit : Via IIS Express  Via la commande dotnet run La première est historique, je pense qu’on en parlera plus dans qq temps. Avant .net core on était obliger de lancer un server utilisant le .net Framework sous IIS qui est le serveur de Windows. La version Express est la version de dévelopement. Pour moi c’est voué à mourrir, mais certains ont des habitudes et Microsoft les forces pas à les changers.  Depuis .net Core (et donc .net 5 et 6), on peut executer nos app sur n’importe quel OS et serveur web comme apache ou nginx sous linux. On a un serveur web intermédiaire appelé Kestrel qui fait le job. D’ailleurs c’est lui que l’on utilise en dévelopement.  En executant une commande dotnet run sur notre projet serveur, on lance un Kestrel. C’est lui que l’on veut paramétrer pour avoir une config dev, staging, prod.  C’est possible d’éditer en développement ce fichier pour changer de port. Mais c’est uniquement un fichier de conf pour une execution en dev local. C’est pas un fichier de configuration plateforme de prod.  Je place ça là car c’est un fichier qui peut vous semer le doute lors de vos devops et test local. AppSettings.{ENV}.json On va modifier le fichier appSettings.Developement.json et lui rajouter ceci  { « Plateform »: « Dev », « Kestrel »: { « EndPoints »: { « Http »: { « Url »: « http://localhost:1234 » } } }, « Logging »: { « LogLevel »: { « Default »: « Information », « Microsoft.AspNetCore »: « Warning » } } } Perso je rajoute une ligne "Environment" qui me permet de voir dans sur quel type d’environement je suis (et plus tard de l’afficher dans l’app).  Ce qui nous intéresse c’est la section Kestrel. On ajoute un EndPoints et on lui précise un port.  Faites un dotnet run sur votre projet à présent : On a un warning qui nous dit que l’adresse utilisé va écrasé celle du launchsetting.json. C’est ce qu’on veut. On voit bien la nouvelle adresse http://localhost:1234.  C’était pour la démo, en dev ça sert a rien de faire cela, autant utiliser le launchSettings.json qui est la pour ça. Donc enlever la ligne Kestrel, c’était pour la démo. Par contre on va mettre ces configs pour appsettings.staging.json  { « Plateform »: « Staging », « Kestrel »: { « EndPoints »: { « Http »: { « Url »: « http://localhost:7776 » } } }, « Logging »: { « LogLevel »: { « Default »: « Information », « Microsoft.AspNetCore »: « Warning » } } } et appsettings.prod.json { « Plateform »: « Prod », « Kestrel »: { « EndPoints »: { « Http »: { « Url »: « http://localhost:7777 » } } }, « Logging »: { « LogLevel »: { « Default »: « Information », « Microsoft.AspNetCore »: « Warning » } } } ASPNETCORE_ENVIRONMENT Encore une chose à savoir. Pour déterminer sur quel environement .net se trouve, il utilise une variable d’environement ASPNETCORE_ENVIRONMENT Elle est d’ailleurs clairement définie dans le fichier launchSettings.json à "Development". Donc en dev, le fichier de config appsettings utilisé sera appsettings.development.json Pour que ce mécanisme fonctionne en prod, soit on définie la variable ASPNETCORE_ENVIRONMENT à "Production" soit par défaut, si elle n’existe pas, c’est déjà le cas (attention moi j’ai nommé mon appsettings prod et non production). Le problème c’est que une variable d’environement est définie pour tout…

Azure Devops Pipeline (CI/CD) – Versioning

C’est quoi une version ? Je vais faire quelque chose de très basique et qui ne sera probablement pas appliqué tel quel dans un cas plus professionnel. D’ailleurs, chacun ayant ses méthodes de travail, ce post reste un example de "comment on pourrait faire" pour versionner une app.  C’est quoi une version ? La encore, je suis pas sûr que tout le monde utilise la même façon de versionner.  Par exemple les versions du navigateur Firefox utilise simplement un chiffre (https://blog.mozfr.org/pages/Calendrier-versions-Firefox). Mais si on regarde de plus prêt on a quand meme 98.0.1 et donc des points de séparations.  En fait, Pour le grand public on va utiliser "Firefox 98". Mais il faut savoir qu’il existe de nombreuses versions de la 98 ! Du moins en interne. Avant de livrer une version patché 98.0.1 qui va corrigé des bugs mineures.  D’après ce que j’ai pu voir, on utilise principalement ce style de nommage de version X.Y.Z X : Version Majeure (non rétro compatible) (nouvelles fonctionalités, gros correctif, ajout de techno, changement de look…) Y : Version Mineure (rétro compatible) (correctifs, patchs, en gros pas de grosse modif, mais qui répare) Z : Révisions.  (rétro compatible) Sert plutot au dev et product owner pour savoir de quelle version on parle en pre prod pour basculer vers la prod. Quelque part, ce dernier numéro ne devrait à mon sens pas être communiqué officiellement (un peu comme Firefox qq part) Sur la version X, on a je pense tous la même idée. On sort une version X rarement. Par contre, je suis pas certain qu’on utilise tous Y et Z de la même manière. Franchement, c’est freestyle, dans les versions mineures on peut voir de nouvelles (petites) fonctionalités. C’est vraiment selon vos préférences et ceux avec qui vous bosser.  Pour le coté retro compatible, c’est ce que j’ai lu sur le net. Intéressant mais pas du tout respecté par tous.  Autre style, voici un format intéressant ou l’on cumule en plus une date : V 2020.10.23.1629 Je trouve ce format particulièrement intéressant car on sait tout de suite de quand date la version. Mais ca fait bcp de chiffre.  Ce format est utilisé par Larsen Lance avec un scipt powershell qui "incrémente" ce format à chaque build en automatique (http://www.lancelarsen.com/blazor-tips-n-tricks-auto-increment-your-version-tag-with-powershell/) Pourquoi versionner ? La version d’une app sert tout simplement de référenciel. De quoi on parle ? De la version 1.12.665 ou ya un bug qui est corrigé dans la V1.13.005. C’est quand même plus pratique.  Le product owner sera aussi attentif à ces versions concernant l’ajout de nouvelles fonctionalités et communiquer dessus.  Ca permet de prévoir une roadmap large et dire par exemple, cette fonctionalité sera attendu pour la V2.3, pas avant.  En parlant de roadmap, je cite souvent Star Citizen qui est un jeux vidéo en béta depuis des années, et qui affiche ses avancés https://robertsspaceindustries.com/roadmap/release-view Il fixe des objectifs par trimestres sous forme de version avec une majeure et une mineure. C’est clair. Mais bon il sort quand ce jeu !!!! C’est une alpha. Et certain ajoute ce terme dans la version.  Alpha, Beta, Rc (Release Candidate), Nightly Build… On peut préciser le contexte de la version.  Versionner une app .net Core avec une Pipeline automatique Tout l’enjeu de cet article. Comment je peux modifier ma pipeline pour inclure un nouveau numéro de build par exemple à ma version et l’afficher en prod. (comme sur Firefox dans la rubrique aide ou a propos) ? Afficher la version dans l’app Pour que l’on voit directement la version dans mon app Blazor, je vais carrément l’afficher en haut a droite : Une page about avec ce numéro aurait été plus propre sur une vraie App. L’idée ici c’est de l’avoir en permanence sous les yeux.  Pour cela on va modifier MainLayout.razor comme ceci La ligne importante est celle ci : Assembly.GetExecutingAssembly().GetCustomAttribute<AssemblyInformationalVersionAttribute>().InformationalVersion; La version par défaut qui s’affiche est 1.0.0. Si vous faites (sous Visual Studio) un clic droit sur le projet client de Blazor, puis propriété et enfin dans la section Package vous verrez ce numéro. Par contre il n’est pas modifiable.  Pour le modifier, il suffit de rajouter dans le .csproj une ligne version. Easy. Bingo YAML comment gérer une version Je veux une version sous cette forme yyyy.mm.dd.xx, donc date + un numéro auto incrémenté. On commence par ajouter un compteur à une variable. Ce compteur sera automatiquement incrémenté à chaque execution de la pipeline. revision: $[counter(format(‘{0:dd}’, pipeline.startTime), 1)] Pour s’en assurer, on va afficher la valeur de notre variable : #display value – script: echo $(revision) displayName: ‘revision display’ Executez plusieurs fois votre pipeline et aller voir ce que ça donne. Par exemple chez moi : J’en suis à mon 24ième run. Il me faut aussi une date du jour. pour cela on va aussi utiliser une variable dateToday ainsi qu’une derniere variable  »versionString"  qui va concaténer ces deux dernières. (1 h pour trouver comment faire… le ‘>’ magique). Ce qui donne : dateToday: ‘Will be set dynamically’ revision: $[counter(format(‘{0:dd}’, pipeline.startTime), 1)] versionString: > $(dateToday).$(revision) Il suffit à présent de générer dateToday. On va utiliser un script PowerShell (pompé et adapté sur ce site) #Preparing Build Number – task: PowerShell@2 displayName: ‘Preparing Build Number’ inputs: targetType: ‘inline’ script: | $currentDate = $(Get-Date) $year = $currentDate.Year $month = $currentDate.Month $day = $currentDate.Day Write-Host $currentDate Write-Host $day Write-Host $env:revision Write-Host « ##vso[task.setvariable variable=dateToday]$year.$month.$day » On vérifie les données : #display value – script: echo $(revision) displayName: ‘revision display’ – script: echo $(dateToday) displayName: ‘dateToday display’ – script: echo $(versionString) displayName: ‘versionString display’ Normalement on a ce résulat : 2022.3.21.29, version numéro 29 faite le 3 mars 2022, elle est pas belle la vie ?  Publication avec la version J’ai légérement adapté mon script de publication qui était anciennement ceci : # Publish Blazor Demo Server – script: dotnet publish –configuration $(buildConfiguration) src/BlazorDemo/BlazorDemo/Server/BlazorDemo.Server.csproj displayName: ‘dotnet publish $(buildConfiguration)’ Remplacé par : # Publish Blazor Demo Server – task: DotNetCoreCLI@2 displayName: Publish inputs: command: publish publishWebProjects: false projects: ‘$(projectBlazorWasmServer)’ arguments: ‘–configuration $(buildConfiguration) –output $(build.artifactstagingdirectory) /p:Version=$(versionString)’ zipAfterPublish: false modifyOutputPath: false…