Signoz et OpenTelemetry avec une app .net sous linux

Disclamer A l’heure ou j’écris cet article, le code source d’OpenTelemetry et Signoz sont en alpha/beta/pre-release.  Certaine lib sont en release officielle. J’édite au fur et à mesure certaine infos. Le code évolue et cet article aussi.  Il n’est certainement plus « à la page » lorsque vous lirez ces ligne.  Et de même, la doc officielle, celle de Microsoft et les ReadMe des repos ne sont pas tous mis à jours en temps et en heure.  C’est un sujet chaud pattate !!! Besoins Comme d’habitude, j’écris un article avec un vrai besoin et une application dans la vraie vie.  J’ai un serveur en prod et je souhaite le monitorer pour : observer son comportement (nombre de requêtes, % de CPU/RAM/Disk, periode d’activité/repos etc) analyser des problèmes, avoir accès aux logs sans ouvrir un terminal être alerté en cas de problème et pouvoir définir ces alertes avoir une vue d’ensemble avec des KPI de base   Contexte Depuis peu (qq années) on a la possibilité de faire tourner du .net sous linux. Ca change quoi allez vous me dire ?  Personnelement une question de coût. Un VPS (virual private server) sous linux c’est au moins deux fois moins cher que sous Windows (ça dépend avec quel fournisseur et les prix ont aussi évolué dans le temps). Mais aujourd’hui un VPS linux est utlra compétitif. Et j’ai pas de besoin cloud (même si j’y pense). Avec Windows on était habitué à installer des outils graphiques supplémentaires. Et meme de base on avait des outils de monitoring. Sous linux, c’est moins évident car on utilise principalement la ligne de commande. Et personnellement j’y retrouve pas mon compte. Même si on peut aussi mettre une interface graphique, c’est pas le but d’un serveur. Enfin, je voudrais pouvoir consulter ceci sans me loguer en ssh (depuis une interface web) et avoir des alertes email et sms serait top.  Actuellement je développe un nouveau produit (https://outquest.fr). Celui ci comporte un site web (game) et un site backoffice (qg). Le site officiel (outquest.fr) et le shop sont hébergés ailleurs (planethoster). J’ai une prod et un staging. (donc 4 site webs au final). J’ai commencé avec un serveur low cost à 2.99€/mois (Debian, 1 core,  2 Go Ram, 25Go SSD …) chez Ikoula. Franchement à ce prix la, ça marche bien pour faire tourner 4 sites webs.(avec que moi dessus hein !) Ces 4 sites web tournent sous 4 services kernel (autorestart) linux et géré par un serveur web frontal NGinx.  –> pour la config voir cet article J’ai de plus une CI/CD géré par azure devops (voir article Azure Devops) qui me permet via des pipelines de deployer automatiquement mon code sur les serveurs web respectif à chaque push git sur mes branches dev et master.  Ca a dla gueule ! Pour un mec tout seul (pour le moment) je sors la grosse artillerie. J’aurais pu partir direct avec un site web en prod et debuger dessus à l’ancienne. Mais j’aime bien apprendre à faire les choses bien :). Et justement, pour faire bien, la prochaine étape c’est le monitoring des serveurs (ya aussi les backups, je pense que j’en ferai un article à part).  Du coup j’ai voulu tester une solution qui me paraissait pas mal, un APM (Application Performance Management) : CheckMK.  Le souci c’est que j’ai vu trop gros (ce machin permet de gérer tout un parc informatique, plusieurs serveurs, node, kubernetes…) Et en l’installation, le machin à fait fondre mon serveur. Plus moyen d’y accéder pendant un temps et pas moyen de le redémarrer (j’ai contacté le support, ce qui m’a pris plusieurs jours, à ce prix la fallait pas attendre des miracles.) Le bon moment pour passer à un niveau supérieur.  A ce stade j’avais ma prod et mon staging sur la meme petite bécanne. Du coup je me dis qu’il faudra quand meme passer sur qq chose de plus sérieux pour la prod. J’ai donc opté pour un VPS OMGServ avec cette config :  Et une option payante supplémentaire de backup. (snapshots) CheckMK tourne déjà beaucoup mieux, mais comme je le disais c’est pas une solution pour moi. Ca install une bardé de trucs dont Apache2, qui fout la merde avec mon Nginx.  Après qq recherches, je suis tombé sur Signoz et OpenTelemetry. Et c’est ce qu’il me faut !   Signoz   Signoz est une interface web permettant de visualiser un ensemble de données sur votre serveur linux.  C’est une solution Open Source, récente et encore en dev. C’est un concurrent à DataDog (payant).  Elle permet de monitorer des applications et de fournir des éléments pertinents pour les devops.  Cette solution naît d’un constat. Les équipes techniques sont frustrées d’utiliser pleins d’outils différents provenants de sources de données elles aussi différentes pour voir leurs logs/metrics/traces …   De plus les outils existants sont « lourds », taillé pour de la grosse boite (faut bien vendre) avec des standards propriétaires et non générique.  Je n’ai pas de recul suffisant mais mon sentiment c’est que c’est compliqué et qu’un outil simple, uniformisé gratuit et open source manquait à ce niveau pour un niveau « intermediaire » (PME, TPME, indé) Un standard est en train d’émerger concernant toute ces données que l’on appelle OpenTelemetry. OpenTelemetry Encore un nouveau framework ? C’est quoi, une couche de plus ? OpenTelemetry c’est une collection d’outil, d’APIs et de SDKs permettant de mesurer, generer, collecter et exporter des données de télémetrie (metrics, logs et traces) afin de mieux analyser le comportement et les performances de nos applications.  Super mais qui porte le truc ? Est ce que c’est un projet qui va être adopté ? Oui, en tout cas par Microsoft : https://learn.microsoft.com/en-us/azure/azure-monitor/app/opentelemetry-overview Vu l’investissement de Microsoft pour les projets à succès Open Source, et vu le besoin, je pense qu’OpenTelemetry a de l’avenir.  Installer Signoz Il existe plusieurs façon d’installer Signoz, j’ai choisi pour ma part la version Standalone (https://signoz.io/docs/install/docker/) sur mon VPS linux Debian 11. Vous devrez télécharger le repo git : git clone -b main https://github.com/SigNoz/signoz.git puis vous rendre dans le répertoire suivant :…

Azure Devops – Pull Request

Dans mon dernier article, j’ai introduis Git Flow avec un exemple, la naissance d’une application.  A un moment, je raconte l’évolution de l’équipe de dev et de leur organisation autour du code source. On y parle de Pull Request.  La PR est une procédure de validation d’un ensemble de commits regroupés dans une branche feature (quand on applique Git Flow). On peut aussi appliquer une PR de la branche develop vers master. C’est ce qu’on appelle une "release".  Chacun ayant ses stratégies, je vous propose la mienne, qui va bien pour un petit/moyen projet :  Situation J’ai 2 branches principales : master. A considérer comme la branche release car c’est ce code qui part en prod. develop. Son code part en staging. Ca sert aux dev pour voir le résultat de leur travail sans influencer la prod. Quand j’estime que la branche develop a quelque chose d’intéressant, je pousse le code vers la master (merge).  Cette action est réalisé via une Pull Request depuis Azure Devops. Je ne fais aucune manipulation git. Tout ce passe sur Azure Devops. D’ailleurs j’ai interdit toute manipulation de la branche master en dehors d’une PR. Voyons voir comment faire cela : Règle de branche master Sur Azure Devops, il faut se rendre sur l’onglet "Repos" puis "Branches" : Cliquez sur le bouton à droite de la branche master, ce qui ouvre un menu. Cliquez sur Branch Policies. Nous y voila, si on lit la première ligne, elle nous dit que si une seule des options est cochée, alors la branche ne peut pas être effacée et toute modification devra passer par une PR. Quelque part, je pourrais m’arréter la car c’est tout ce dont j’ai besoin. Mais on va voir qu’il y a quelques options bien intéressantes : Require a minimum number of reviewers. J’ai une équipe de 1 dev, moi. donc je vais m’auto évalué, ça n’a pas de sens. Je n’ai pas coché cette case. Mais c’est intéressant dès lors qu’on valide par un second dev (lead tech pour la master).  – Check for linked work items. Cette option est intéressante dès lors que l’on travaille avec un backlog. Ce qui n’est pas mon cas pour ce projet "demo". Mais c’est conseillé. En effet, vous allez améliorer chaque PR avec un "work item" qui sera donné par votre product owner ou votre tech lead. C’est hyper quali de faire ça. Surtout intéressante depuis une branche feature vers la develop. Ici depuis la branche develop vers la master, on aurait plus un ensemble de feature. A voir avec les types de work item. Si ca se trouve ça peut coller.  Check for comment resolution option pas obligatoire. Si coché, cela force à valider tout commentaire dans le code. On le verra plus tard, mais si un reviewer constate un manquement, une erreur ou une objection dans le code, il le signifie par un "commentaire". Si celui ci n’est pas "résolut", alors on peut pas valider la PR. A tester avec votre équipe. La encore, c’est intéressant pour une PR vers la branche develop  Limit merge types cette option permet de laisser le choix lorsque la PR est validé, de choisir le type de merge que l’on souhaite appliquer à la branche cible. Pour mon cas, je ne laisse pas le choix, j’impose un squash merge. La encore, c’est les goûts et les couleurs. It’s up to you. Je pense qu’un article entier peut y être consacré. On en discute encore dans l’équipe où je bosse…  On va maintenant rajouter des règles de build : On ajoute une règle qui impose qu’un build s’execute correctement. Pour cela on doit construire une pipeline de build. Si la branche develop ne build pas, alors on ne fait pas le merge. Pour ma part, le build est un publish. Ce qui revient a peu prêt au même (un publish est un build + génération des fichiers statics web dans le cas d’une app Blazor WASM).  Ma première Pull Request On va tester tout ça. On va dans Repos – Pull request Cliquez sur New pull request : Il faut choisir sa source et sa destination, pour nous, develop –> master Notez que j’ai juste mis un titre. On peut ajouter des reviewers et bien sûr un work item. Tout ca on le verra dans une pull request de type feature –> develop. Cliquez sur Create. Voici ce qui se passe : Première chose, on a un élément requis qui doit se lancer. Celui ci c’est notre "règle de build" écrite juste avant.  Notez aussi qu’il y a un check "No merge conflict". Ce qui permet de vérifier en amont qu’on a pas foiré un merge/rebase malencontreux.  Si on attends qq secondes : On voit notre pipeline qui se lance et qui passe au vert si notre publish est ok.  En haut a droite on a un bouton approve qui va concerner des validations "humaines". Tout est vert. On a un pre-merge ok. Un build ok. Pas de reviewer, et pas d’autre règle (j’ai volontairement fait en sorte que ce soit pas trop compliqué pour cet exemple)  Si on clic sur Complete On a un message qui veut supprimer develop. On veut pas. Surtout pas. D’ailleurs on fera en sorte par la suite de rendre develop ineffacable.  Le squash commit est l’unique option, comme indiqué dans les règles de la branche master que l’on vient de définir. On peut si on veut rajouter un commentaire personalisé de commit.   On clique sur Complete merge, quand il est fini, on a cette info : Et si on vérifie nos pipeline, notre DEPLOY master to prod est lancée ! On vient d’automatiser notre branche master. Elle est sécurisée (personne hormis une PR peut la modifier). Elle est tracable et on peut échanger via une interface web sur une operation qui d’habitude se passe en ligne de commande dans un coin.  De plus en rajoutant une seconde pipeline, lorsque la PR est validé puis mergé, on a un deploy automatique vers la prod.…

Azure Devops – Git Flow intro

Intro Git Flow tu connais ? non ? Et Git tu connais ? non…ouais faut faire un effort la monsieur (ou madame). Alors git j’explique pas. Si tu connais pas reviens me voir, mais va tout de suite apprendre qq commandes car c’est juste une tuerie ce truc. Quand t’as connus vss, svn ou team foundation server, tu sais que git te sauve la vie. Il est juste incontournable aujourd’hui. Ho tu pourras faire semblant qq heures, mais tu vas vite te retrouver dans l’impasse. Un conseil, tarde pas trop, apprends git ! Et en ligne de commande, pas avec un outil (quoi qu’un outil peut éventuellement t’aider, mais crois moi, fait tout en ligne de commande…) J’ai personnellement tardé à y passer. Trop. Et j’ai aussi utilisé des outils graphiques. Personne n’est parfait ! Alors si tu es encore la, tu sais ce qu’est une branche, un merge ou un rebase, un commit…   C’est quoi Git Flow ? A lire, surtout le premier : voici 3 liens : https://danielkummer.github.io/git-flow-cheatsheet/index.fr_FR.html https://grafikart.fr/tutoriels/git-flow-742 https://git-flow.readthedocs.io/fr/latest/presentation.html Ca cause Git Flow mieux que moi. Je suis ici pour vulgariser. Alors Git Flow c’est un ensemble de commandes git qui permettent de s’organiser autour du code source d’une application. Git Flow propose une stratégie pour gérer le cycle de vie d’une application coté code source, du développement locale jusqu’aux versions releases finale en passant par des branches qui auront un but précis.  En vrai, c’est juste des commandes git ! C’est une surcouche qui facilite la vie. Enfin en théorie. Perso j’utilise les principes de Git Flow mais pas ses commandes.  Pour expliquer Git Flow, on va se mettre dans un contexte, imaginons la vie d’une application, par exemple Tonder, une app web pour flirter.   V0.0.1 alpha – naissance d’une app Il était une fois un développeur en recherche d’amour (il veut ken à donf) et il lui vient une idée d’application qu’il nomma Tonder. Le dev est tout seul sur son projet. Il bosse dessus comme un ouf et sort sa premiere app Tonder Alpha 0.0.1 Il est content, mais c’est une version alpha. Elle tourne sur un serveur à lui dans sa piaule, bancale, comme son code.  V0.1.0 bêta Arpès quelques jours de discussion avec son hamster, son app ressemble à quelque chose, il veut faire tester son app et la rend disponible en version bêta privé. Il a donc une « prod » (toujours dans sa piaule) et il s’appercoit qu’il devient difficile de travailler directement sur sa prod sans prendre le risque de tout péter. Alors il crée une version « staging » sur laquelle il bosse.  Mais pour le moment, il existe qu’une « version » de son code. Aucun historique, tout est en local sur un disque dur de sa machine. Un virus, un feu domestique, un coup de foudre, pire trouver une meuf et avoir des gosses… il peut tout perdre.  Notre dev se dit qu’il serait bien d’avoir un controleur de code source qui lui permettra de  sauvegarder son code sur un cloud le rendre accessible à d’autre dev via ce cloud pouvoir gérer l’historique de son code  Alors il crée son repo Git, qq part où il sait qu’il sera accessible et disponible.  V1.0.0 Première release officielle Ca y est, notre dev sort enfin au grand publique sa super App. Il est fiert. Il est content. Son poil brille (il a pas pris de douche depuis 72h, 15 cannettes de coca trainent sur le bureau, il ne sait même plus quel jour on est, et si d’ailleurs c’est le jour ou la nuit …) Les retours utilisateurs arrivent. Il les traite comme il peut, avec le mécanisme suivant : « je code en dev locale, puis si ca marche je passe sur staging puis si ca plante pas je balance sur la production ». Il fait tout à la main, pas d’automatisation, il se dit qu’il a pas le temps pour ça et que c’est qu’une petite release de plus, ça prendra 5 min… Ils se dit qu’il aimerait bien un peu d’aide… et prendre l’air… V1.0.547 Ca build à donf Notre développeur ne compte plus le nombre de build qu’il a fait. Toujours à la main. Ce coup ci il décide d’automatiser sa chaine de livraison/deploiement continue. Il passe par : son premier build automatisé : https://reactor.fr/azure-devops-pipeline-ci-cd-first-build son premier deploiement automatisé : https://reactor.fr/azure-devops-pipeline-ci-cd-deploy ses versions automatisées : https://reactor.fr/azure-devops-pipeline-ci-cd-versioning multi environnement : https://reactor.fr/azure-devops-pipeline-ci-cd-environnement Il est vraiment satisfait. Certe il vient d’y passé quelques heures. Mais a présent il ne s’occupe ni de son staging, ni de sa prod. Tout est fait automatiquement. Et du coup il peut prendre l’air… ça lui rappel d’ailleurs qu’il a un chien… mais il est où son chien ? V1.1.41 1er co développeur Enfin un peu d’aide ! Un nouveau dev arrive en renfort. Git devient indispensable.  Jusque là, le repo git contient 2 branches, une master et une develop.  La branche develop est celle que les développeurs utilisent.  La master sert de branche « release ». Quand on estime que l’on a quelque chose, on pousse du code depuis la branche develop vers la master.  Une pipeline s’occupe de mettre à jour le staging dès que la branche develop reçoit un commit. Une pipeline s’occupe de mettre à jour la prod dès que la branche master reçoit un commit. Nos deux devs travaillent en simultané sur la branche dev. A chaque commit, on a run de pipeline, ca fait bcp de deploiement pour parfois pas grand chose. Alors nos deux devs décident de travailler en branche.  Chacun aura sa branche au départ. Mais nos développeurs se rendront compte qu’avoir une branche chacun revient à avoir deux versions de la branche develop (en plus de celle ci). Il ne profite pas des avancés de chacun et attendent que la branche develop soit à jour pour récupérer le travail de l’autre, via des cherry-pick ou des rebases hasardeux. C’est un peu confu, et nos deux devs décident d’appliquer Git Flow avec des branches feature (fonctionalités).  Ainsi, ils peuvent travailler tous les deux sur une feature si il…

Azure Devops Pipeline (CI/CD) – Relancer les services

Services Debian systemctl Suite à mon dernier article, j’ai été confronté à un problème que j’ai mis longtemps à identifier. Lorsque je mets à jour mon site web, mettons celui du staging avec une nouvelle publication, je modifie les fichiers à la racine du projet, c’est à dire var/etc/www/staging.blazordemo.reactor.fr/ dans mon cas. Pour ma part j’applique une politique du "j’effface tout" et "j’upload tout". Pas de remplacement de fichier. C’est plus long mais je suis certain qu’il y a pas un mauvais fichier en ligne.  Hormis des pb de cache ou de rafraichissement, mon site web est bien à jour.  Mais pas mon service Kernel. En tout cas sur linux Nginx, lorsque je rajoute par exemple un controler "api/plateform" coté serveur, si je ne relance pas mon service avec les commandes suivantes : sudo systemctl stop kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl start kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl status kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service mon api « plateform » ne sera pas accessible. En tapant ces commandes, l’api est accessible. Il serait bon d’inclure cela dans la pipeline, histoire qu’on est rien à faire à la main à chaque run de pipeline si le code c# est modifié coté serveur. Pour cela, il suffit de rajouter ces lignes : – task: SSH@0 displayName: ‘Restart Kestrel Service’ inputs: sshEndpoint: ‘SSH to Ikoula’ runOptions: ‘commands’ commands: | sudo systemctl stop kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl start kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service sudo systemctl status kestrel-staging.blazordemo.reactor.fr.service readyTimeout: ‘20000’ Ca donne ça dans les ‘logs’ des jobs de l’execution du pipeline :

Azure Devops Pipeline (CI/CD) – Environnement

Problème du dernier post Je me suis bien pris la tête sur le dernier billet au sujet d’un nouveau problème qui est apparu lorsque j’ai voulu diviser mon site web en 2, une partie staging et une partie prod. Ca pourrait tout aussi bien être "preprod", "recette" etc… Avant j’avais qu’un seul site web: blazordemo.reactor.fr. Celui ci a sa config Nginx et son service systemd qui fait tourner Kernel via un proxy sur le port 7777. (voir article ) J’en ai créé un nouveau "staging.blazordemo.reactor.fr".  L’idée est de faire comme les pros, un site web de "staging" et un de "prod".  dev : locale, tambouille de developeur, avec une base de données crado, des machins bricolés, des trucs à jours ou pas… staging:  distante, même environnement que la prod (meme serveur de base de données, même OS, même TOUT, sauf les données qui sont normalement copiés et anonymisés dans le meilleurs des mondes) prod: distante, le site qu’on update le vendredi soir 🙂 Donc j’ai crée "staging.blazordemo.reactor.fr". Sauf que j’ai pas modifié mon service qui fait tourner Kestrel via proxy sur port 7777.  Et j’ai mis un temps fou à m’en apercevoir. (j’ai été jusqu’a faire un gros delete de mon repertoire www. Nginx continuait à me servir un beau site web… même après un reboot. car le service était le meme…) Donc il me faut 2 services… Un de staging, l’autre de prod. Le tout sur un port proxy différent bien évidement.  Bien entendu, ce problème n’existe pas si le staging et la prod ne sont pas sur le meme serveur, ce qui est TRES recommandé. Cependant, je trouve l’exercice intéressant car il pousse dans les retranchements et force à de bonnes pratiques. Mon ancienne technique Dans le projet Blazor Server, dans Program.cs j’ajoutais ceci  Une ligne de compilation conditionnelle qui me changait le port si on était en release (ce que je considèrais comme mon unique prod).  Je pourrais ajouter une condition STAGING avec un port 7776 et m’en servir pour la version staging. A mon sens une directive de compilation n’a rien a voir avec les environnements, je veux dire c’est liés, mais c’est pas son but de définir du paramétrage de port…  Je pense qu’on peut faire mieux, avec les fichiers de conf appsettings.js. Créeons deux autres fichiers de config, un pour la prod et l’autre pour le staging. Normalement vous avez déjà par défaut un fichier appsettings.Development.json launchSettings.json Si vous travaillez avec Visual Studio ou VS Code vous devez savoir que vous avez des options de lancement de votre app qui sont configurable dans le fichier Properties/launchSettings.json Encore un fichier de config qui sème le doute… { « iisSettings »: { « windowsAuthentication »: false, « anonymousAuthentication »: true, « iisExpress »: { « applicationUrl »: « http://localhost:54778 », « sslPort »: 44382 } }, « profiles »: { « BlazorDemo.Server »: { « commandName »: « Project », « dotnetRunMessages »: true, « launchBrowser »: true, « inspectUri »: « {wsProtocol}://{url.hostname}:{url.port}/_framework/debug/ws-proxy?browser={browserInspectUri} », « applicationUrl »: « https://localhost:7249;http://localhost:5249 », « environmentVariables »: { « ASPNETCORE_ENVIRONMENT »: « Development » } }, « IIS Express »: { « commandName »: « IISExpress », « launchBrowser »: true, « inspectUri »: « {wsProtocol}://{url.hostname}:{url.port}/_framework/debug/ws-proxy?browser={browserInspectUri} », « environmentVariables »: { « ASPNETCORE_ENVIRONMENT »: « Development » } } } } Comme on peut le voir dans la section "profiles", je peux lancer mon app soit : Via IIS Express  Via la commande dotnet run La première est historique, je pense qu’on en parlera plus dans qq temps. Avant .net core on était obliger de lancer un server utilisant le .net Framework sous IIS qui est le serveur de Windows. La version Express est la version de dévelopement. Pour moi c’est voué à mourrir, mais certains ont des habitudes et Microsoft les forces pas à les changers.  Depuis .net Core (et donc .net 5 et 6), on peut executer nos app sur n’importe quel OS et serveur web comme apache ou nginx sous linux. On a un serveur web intermédiaire appelé Kestrel qui fait le job. D’ailleurs c’est lui que l’on utilise en dévelopement.  En executant une commande dotnet run sur notre projet serveur, on lance un Kestrel. C’est lui que l’on veut paramétrer pour avoir une config dev, staging, prod.  C’est possible d’éditer en développement ce fichier pour changer de port. Mais c’est uniquement un fichier de conf pour une execution en dev local. C’est pas un fichier de configuration plateforme de prod.  Je place ça là car c’est un fichier qui peut vous semer le doute lors de vos devops et test local. AppSettings.{ENV}.json On va modifier le fichier appSettings.Developement.json et lui rajouter ceci  { « Plateform »: « Dev », « Kestrel »: { « EndPoints »: { « Http »: { « Url »: « http://localhost:1234 » } } }, « Logging »: { « LogLevel »: { « Default »: « Information », « Microsoft.AspNetCore »: « Warning » } } } Perso je rajoute une ligne "Environment" qui me permet de voir dans sur quel type d’environement je suis (et plus tard de l’afficher dans l’app).  Ce qui nous intéresse c’est la section Kestrel. On ajoute un EndPoints et on lui précise un port.  Faites un dotnet run sur votre projet à présent : On a un warning qui nous dit que l’adresse utilisé va écrasé celle du launchsetting.json. C’est ce qu’on veut. On voit bien la nouvelle adresse http://localhost:1234.  C’était pour la démo, en dev ça sert a rien de faire cela, autant utiliser le launchSettings.json qui est la pour ça. Donc enlever la ligne Kestrel, c’était pour la démo. Par contre on va mettre ces configs pour appsettings.staging.json  { « Plateform »: « Staging », « Kestrel »: { « EndPoints »: { « Http »: { « Url »: « http://localhost:7776 » } } }, « Logging »: { « LogLevel »: { « Default »: « Information », « Microsoft.AspNetCore »: « Warning » } } } et appsettings.prod.json { « Plateform »: « Prod », « Kestrel »: { « EndPoints »: { « Http »: { « Url »: « http://localhost:7777 » } } }, « Logging »: { « LogLevel »: { « Default »: « Information », « Microsoft.AspNetCore »: « Warning » } } } ASPNETCORE_ENVIRONMENT Encore une chose à savoir. Pour déterminer sur quel environement .net se trouve, il utilise une variable d’environement ASPNETCORE_ENVIRONMENT Elle est d’ailleurs clairement définie dans le fichier launchSettings.json à "Development". Donc en dev, le fichier de config appsettings utilisé sera appsettings.development.json Pour que ce mécanisme fonctionne en prod, soit on définie la variable ASPNETCORE_ENVIRONMENT à "Production" soit par défaut, si elle n’existe pas, c’est déjà le cas (attention moi j’ai nommé mon appsettings prod et non production). Le problème c’est que une variable d’environement est définie pour tout…

Azure Devops Pipeline (CI/CD) – Versioning

C’est quoi une version ? Je vais faire quelque chose de très basique et qui ne sera probablement pas appliqué tel quel dans un cas plus professionnel. D’ailleurs, chacun ayant ses méthodes de travail, ce post reste un example de "comment on pourrait faire" pour versionner une app.  C’est quoi une version ? La encore, je suis pas sûr que tout le monde utilise la même façon de versionner.  Par exemple les versions du navigateur Firefox utilise simplement un chiffre (https://blog.mozfr.org/pages/Calendrier-versions-Firefox). Mais si on regarde de plus prêt on a quand meme 98.0.1 et donc des points de séparations.  En fait, Pour le grand public on va utiliser "Firefox 98". Mais il faut savoir qu’il existe de nombreuses versions de la 98 ! Du moins en interne. Avant de livrer une version patché 98.0.1 qui va corrigé des bugs mineures.  D’après ce que j’ai pu voir, on utilise principalement ce style de nommage de version X.Y.Z X : Version Majeure (non rétro compatible) (nouvelles fonctionalités, gros correctif, ajout de techno, changement de look…) Y : Version Mineure (rétro compatible) (correctifs, patchs, en gros pas de grosse modif, mais qui répare) Z : Révisions.  (rétro compatible) Sert plutot au dev et product owner pour savoir de quelle version on parle en pre prod pour basculer vers la prod. Quelque part, ce dernier numéro ne devrait à mon sens pas être communiqué officiellement (un peu comme Firefox qq part) Sur la version X, on a je pense tous la même idée. On sort une version X rarement. Par contre, je suis pas certain qu’on utilise tous Y et Z de la même manière. Franchement, c’est freestyle, dans les versions mineures on peut voir de nouvelles (petites) fonctionalités. C’est vraiment selon vos préférences et ceux avec qui vous bosser.  Pour le coté retro compatible, c’est ce que j’ai lu sur le net. Intéressant mais pas du tout respecté par tous.  Autre style, voici un format intéressant ou l’on cumule en plus une date : V 2020.10.23.1629 Je trouve ce format particulièrement intéressant car on sait tout de suite de quand date la version. Mais ca fait bcp de chiffre.  Ce format est utilisé par Larsen Lance avec un scipt powershell qui "incrémente" ce format à chaque build en automatique (http://www.lancelarsen.com/blazor-tips-n-tricks-auto-increment-your-version-tag-with-powershell/) Pourquoi versionner ? La version d’une app sert tout simplement de référenciel. De quoi on parle ? De la version 1.12.665 ou ya un bug qui est corrigé dans la V1.13.005. C’est quand même plus pratique.  Le product owner sera aussi attentif à ces versions concernant l’ajout de nouvelles fonctionalités et communiquer dessus.  Ca permet de prévoir une roadmap large et dire par exemple, cette fonctionalité sera attendu pour la V2.3, pas avant.  En parlant de roadmap, je cite souvent Star Citizen qui est un jeux vidéo en béta depuis des années, et qui affiche ses avancés https://robertsspaceindustries.com/roadmap/release-view Il fixe des objectifs par trimestres sous forme de version avec une majeure et une mineure. C’est clair. Mais bon il sort quand ce jeu !!!! C’est une alpha. Et certain ajoute ce terme dans la version.  Alpha, Beta, Rc (Release Candidate), Nightly Build… On peut préciser le contexte de la version.  Versionner une app .net Core avec une Pipeline automatique Tout l’enjeu de cet article. Comment je peux modifier ma pipeline pour inclure un nouveau numéro de build par exemple à ma version et l’afficher en prod. (comme sur Firefox dans la rubrique aide ou a propos) ? Afficher la version dans l’app Pour que l’on voit directement la version dans mon app Blazor, je vais carrément l’afficher en haut a droite : Une page about avec ce numéro aurait été plus propre sur une vraie App. L’idée ici c’est de l’avoir en permanence sous les yeux.  Pour cela on va modifier MainLayout.razor comme ceci La ligne importante est celle ci : Assembly.GetExecutingAssembly().GetCustomAttribute<AssemblyInformationalVersionAttribute>().InformationalVersion; La version par défaut qui s’affiche est 1.0.0. Si vous faites (sous Visual Studio) un clic droit sur le projet client de Blazor, puis propriété et enfin dans la section Package vous verrez ce numéro. Par contre il n’est pas modifiable.  Pour le modifier, il suffit de rajouter dans le .csproj une ligne version. Easy. Bingo YAML comment gérer une version Je veux une version sous cette forme yyyy.mm.dd.xx, donc date + un numéro auto incrémenté. On commence par ajouter un compteur à une variable. Ce compteur sera automatiquement incrémenté à chaque execution de la pipeline. revision: $[counter(format(‘{0:dd}’, pipeline.startTime), 1)] Pour s’en assurer, on va afficher la valeur de notre variable : #display value – script: echo $(revision) displayName: ‘revision display’ Executez plusieurs fois votre pipeline et aller voir ce que ça donne. Par exemple chez moi : J’en suis à mon 24ième run. Il me faut aussi une date du jour. pour cela on va aussi utiliser une variable dateToday ainsi qu’une derniere variable  »versionString"  qui va concaténer ces deux dernières. (1 h pour trouver comment faire… le ‘>’ magique). Ce qui donne : dateToday: ‘Will be set dynamically’ revision: $[counter(format(‘{0:dd}’, pipeline.startTime), 1)] versionString: > $(dateToday).$(revision) Il suffit à présent de générer dateToday. On va utiliser un script PowerShell (pompé et adapté sur ce site) #Preparing Build Number – task: PowerShell@2 displayName: ‘Preparing Build Number’ inputs: targetType: ‘inline’ script: | $currentDate = $(Get-Date) $year = $currentDate.Year $month = $currentDate.Month $day = $currentDate.Day Write-Host $currentDate Write-Host $day Write-Host $env:revision Write-Host « ##vso[task.setvariable variable=dateToday]$year.$month.$day » On vérifie les données : #display value – script: echo $(revision) displayName: ‘revision display’ – script: echo $(dateToday) displayName: ‘dateToday display’ – script: echo $(versionString) displayName: ‘versionString display’ Normalement on a ce résulat : 2022.3.21.29, version numéro 29 faite le 3 mars 2022, elle est pas belle la vie ?  Publication avec la version J’ai légérement adapté mon script de publication qui était anciennement ceci : # Publish Blazor Demo Server – script: dotnet publish –configuration $(buildConfiguration) src/BlazorDemo/BlazorDemo/Server/BlazorDemo.Server.csproj displayName: ‘dotnet publish $(buildConfiguration)’ Remplacé par : # Publish Blazor Demo Server – task: DotNetCoreCLI@2 displayName: Publish inputs: command: publish publishWebProjects: false projects: ‘$(projectBlazorWasmServer)’ arguments: ‘–configuration $(buildConfiguration) –output $(build.artifactstagingdirectory) /p:Version=$(versionString)’ zipAfterPublish: false modifyOutputPath: false…